janvier 27
Serrures, sécurité et haute sécurité : A Savoir avant de faire n’importe quoi en serrurerie
Serrures, sécurité et haute sécurité :
CE QU’IL FAUT SAVOIR
ET DIRE…
A NOTRE SOCIÉTÉ :
Sûreté ou sécurité ?
Aujourd’hui la sécurité de vos clients est une chose trop sérieuse pour
se contenter de définitions approximatives… Il est, par exemple,
essentiel de ne pas confondre sûreté et sécurité d’une serrure.
La sûreté d’une serrure, c’est sa capacité à résister à une tentative
d’ouverture non-destructive par un moyen comme le crochetage, le
déchiffrage, le décodage… La sûreté est apportée par le canon ou le
cylindre.
La sécurité d’une serrure, c’est sa capacité à résister à toutes tentatives
d’ouverture, non destructives et destructives (arrachage du
cylindre, forçage du pêne, etc.).
La sûreté n’est qu’une composante de la sécurité de la serrure.
Une serrure peut offrir un niveau de sécurité médiocre tout
en étant équipée d’un cylindre de haute sûreté…
La sécurité d’une serrure…
la liaison cylindre-serrure !
Les effractions destructives les plus fréquentes consistent à s’attaquer à
la liaison cylindre-coffre de la serrure : arrachage, enfoncement, perçage…
La solidité de cette liaison est donc essentielle : on distingue les
sûretés intégrées et les sûretés rapportées.
Sûreté intégrée : par sa conception et dans sa construction,
le canon est solidaire et indissociable du coffre, ce qui le rend
invulnérable à la plupart des effractions destructives.
Sûreté rapportée : le cylindre (ou le canon) est conçu
pour être interchangeable et, donc, facilement démontable
de la serrure. Ce type de conception est évidemment plus
vulnérable.
EN SAVOIR PLU S…
Pour résister à l’effraction
il faut… être solide !
Les canons utilisés en sécurité
intégrée sont des canons «pleine
matière », à la différence des
cylindres ou canons rapportés
(notamment tous les cylindres
européens) qui offrent tous un
point de fragilité et de vulnérabilité
en leur centre en raison de
l’abandon de matière consenti
pour permettre la fixation (vulnérabilité
à l’arrachage et au
« En France, 500 000 cambriolages perçage des fixations).
touchent les habitations dont 90 %
sont des résidences principales. »
(2003)